et bien d'autres articles
--
Michel Barnier: "Je veux faire un plan de pêche durable"
Le ministre de l'Agriculture Michel Barnier a indiqué mercredi qu'il voulait "faire un plan de pêche durable", justifiant la décision de la France d'introduire une taxe sur le prix de vente du poisson, afin de compenser le renchérissement du gazole.
"Je veux une pêche durable, ce qui veut dire des pêcheurs qui continuent à travailler", a dit M. Barnier sur Canal Plus.
"Nous avons besoin d'une pêche qui fasse attention à la ressource qui est limitée, de moteurs qui consomment moins de gazole et de pêcheurs qui soient payés correctement", a-t-il poursuivi.
"Pour financer ce plan, je vais faire utiliser plusieurs sources de revenus: des crédits européens, nationaux et nous allons instaurer une éco-contribution", a confirmé M. Barnier.
La France envisage d'introduire une taxe de 1% à 2% sur le prix de vente final du poisson aux consommateurs, afin de compenser le renchérissement du gazole pour ses pêcheurs, a-t-on appris mardi à Bruxelles auprès d'une source proche du dossier.
Ce mécanisme à l'étude, appelé "éco-contribution", promis dans son principe par le président français Nicolas Sarkozy au début du mois, permettrait de dégager de 50 à 100 millions d'euros par an, a souligné cette source, précisant ainsi les éléments donnés jusqu'ici par le gouvernement français.
Dans la mesure où la France compte environ 20.000 pêcheurs, cela pourrait représenter, si ce mécanisme est adopté, une enveloppe comprise entre 2.500 et 5.000 euros par pêcheur et par an en moyenne.
Le montant de cette éco-contribution "n'est pas fixé pour l'instant", a affirmé M. Barnier mercredi.
--
En clair, c'est le consomateur final qui va financer l'enveloppe qui servira à financer les pro... si nous achetons du poisson sur un étal, nous offrons aux pro. la possibilité de bénéficier de subventions. Pourquoi pas si il s'agit de conserver de l'emploi dans cette filière... mais dans quel but ?
Il faut savoir ce que vont réelement subventionner ces enveloppes. Si elles sont là pour compenser une perte d'exploitation, car la préservation des espèces DONT celle du Bar, imposera des période d'interdiction de pêcher. Alors je pense qu'il faut y réfléchir, même si je trouve injuste que ce soit encore le porte monnaie qui ramasse.
Si elles sont là pour aider les pêcheurs à compenser une perte financière, sans pour autant avoir un quelconque VERITABLE impact sur la préservation des ressources. Si c'est juste une histoire de quotas revus à la baisse, ou de normes européennes pénalisantes, qui dans les deux cas donneront lieu à des détournements ou "contournements" pour faire du politiquement presque correcte, ou comme c'est présenti un moyen de financer le coût du gasoil, là je dis NON
Dans tous les domaines d'activité, lorsque le marché se casse la figure, soit on se diversifie (quand c'est possible) soit on ferme (hélas) et le personnel est reclassé dans un autre domaine.
Je ne vois pas pourquoi le secteur de la pêche est différent des autres ? Si nous avons trop de pêcheurs et de bateaux en France ça ne sert à rien de se battre pour les garder. Si la pêche n'est plus rentable, on dit que c'est parce que le gasoil coûte trop cher ! C'est faux! Si ce n'est plus rentable, c'est parceque les poissons se font rares et qu'il faut faire des sorties plus longues et plus loin pour ramasser du poisson, mais c'est aussi parceque le prix payé aux pro est dérisoire comparé au prix à l'étal. La faute à qui ? Pas celle du consomateur en tous cas ! Les distributeurs diront que s'ils "négocient" les prix, c'est pour augmenter le pouvoir d'achat du consomateur... funeste pretexte pour marger un peu plus sur le dos des pros.
Et comble des combles... les prix chutent encore plus quand les pêcheurs pêchent beaucoup... du coup, c'est la course à la quantité, et le serpent se mord la queue.
Je ne cautionnerai pas le fait que les consommateurs soient condamnés à payer pour encourager la destruction de la ressource.
Attendons attentivement de savoir ce qu'il en est, car dans un cas nous financerons la préservation, ce sera un acte "écocitoyen" accéptable car nous avons tous plus ou moins contribué (souvent involontairement) à la baisse des ressources.
Dans l'autre, nous serions taxés en vue de financer un acte de destruction volontaire à grande échelle.
++
Nonal
Edit : j'ai supprimé le premier article, issu selon moi d'un journal ayant trop de partis pris et dénigrant systématiquement toutes les actions gouvernementales, sans jamais essayer de peser le pour et le contre.
Ce nouvel article me semble tout aussi clair sur la volonté et sur l'ambiguité






