. Donc direction la région de Saint-Malo.
Arrivé sur place, c’est vrai que la mer est agitée et que le vent souffle. Je décide de pêcher un coin que je connais assez bien. La mer descend, cela fait maintenant 40 min que je pêche. Le poste actuel est un peu plus facile à exploiter. Brusquement c’est la touche, sur un Slug Go monté en texan 12g. Le poisson monte assez vite en surface et il est joli. Je suis seul et la mer est agitée, il me faut donc être patient et bien fatiguer le poisson pour l’amener à un endroit où je serai en sécurité pour le mettre au sec : un petit couloir dans les roches, en forme d’équerre et d’environ un mètre de large, à l’abri des vagues. Le poisson se défend vaillamment et le combat me procure beaucoup de plaisir. Il est maintenant moins vigoureux, je l’engage prudemment dans le corridor. Il va faire un petit tour au bout de l’équerre, mais je le contrôle et descend dans l’angle de ce couloir, en contrebas d’un peu plus d’un mètre. La mer bouge quand-même un peu et c’est délicat. Je profite de l’effet d’une vague pour coincer le poisson contre le bas de mes waders, après l’avoir à peine guidé (plutôt orienté) un bref instant par le bas de ligne. Il est plaqué contre moi, son ouie est grande ouverte et je le saisis ainsi. Je le remonte avec grand bonheur et l’éloigne de l’eau. Ça y est, il est au sec
.
Je constate alors que mon agrafe est ouverte et que le leurre n’est plus dans la gueule du poisson
Je ne sais pas si cette ouverture s’est produite au moment où j’ai réussi à le saisir (je pense que oui) ou auparavant… Ouf, il est maintenant en sécurité 
.
J’ai essayé de faire une ou deux photos de moi-même, en utilisant le retardateur de mon APN. Je ne suis pas aussi bon auto-portraitiste que Julien56 qui nous a gratifié de quelques jolis clichés, mais la suivante, recadrée et agrandie, est la plus réussie.
Le poisson accusait 69 cm pour 3kg200.
J’ai essayé de le remettre à l’eau, en vain
. Je l’ai laissé plus d’une minute dans un coin calme, mais visiblement il n’arrivait pas à repartir. C’est avec regret que j’ai décidé de le garder. Après le rude combat qu’il a livré, je pense l’avoir laissé trop longtemps hors de l’eau. Pour celui relâché récemment, j’avais été assisté de Gérard et la remise à l’eau s’était faite plus rapidement. A l’avenir, si je suis seul, j’essaierai de réduire ce temps au minimum pour avoir le plaisir de voir le poisson repartir.
La mer descendant, j’ai récupéré mon leurre souple un peu plus tard, au fond du couloir entre les roches.
Ce bar avait deux anilocres sur la nageoire caudale. C’est la deuxième fois que je prends un poisson avec ce parasite sur une nageoire (anale la première fois).
A+
Franck35
(tu as trouvés de bon spots) jolie photos , dommage pour la remise à l'eau enfin tu as essayé 
